About Me

Artiste de l’image via Substraction : ‘j’ouvre sur l’espace’.

Vanessa Godard écrivain Roman b.(vita) substraction artiste Royan chanrente-Maritime

La Nébuleuse du Coeur – Roman

I

Les yeux morts j’hésite à prendre cette bière. N’aime pas la bière. Sauf la blanche, moins le goût amer. Le cœur cramé. Animal écartelé sur l’autel d’un espoir. Désintégré. A se demander comment il fait pour rester en vie. Il résiste le bougre. Tant de forces à la base. Sur l’écho des premiers jours c’est l’unique évidence. Ce cœur. Qui bat. Quelque soit l’embryon être informe aux contours à peine lisibles. Cette tripoté d’atomes. L’univers à l’échelle lilliputienne. Une pulsation. Nous unie tous.

Ce poème envoyé par WhatsApp dont il n’a absolument rien eu à foutre, et de s’escrimer à espérer. Parce que c’est mieux que le rien.

        Aube levée,

        Te ressentir

         Cette sensation là

         Onde gravitationnelle dans l’espace quantique

         Expérience inconnue jusqu’ici

         D’une chair qui se dissout

         Dans la vibration

         De ses cordes.

Te verrai-je un jour ou bien restes-tu perclus dans cette illusion que je n’ose croire Ô toi âme si…. réfléchie.

Pas une réponse. Pas même un signe. Gifle que je ne voulais reconnaître tellement je m’entête dans des desseins illusoires. Le réel est une théorie du perceptible selon l’esprit sous-jacent. Selon les degrés de l’infime. Tout squelette évoluant dans sa réalité propre à l’image de l’âme qui n’est que conjecture pour l’autre. Cette notion d’un monde virtuel prôné par quelques mathématiciens est le réalisme dans lequel baigne l’individu. Le mien étant la pesanteur de ce cœur du poids d’un homme mort et plus encore, gravité d’un

trou noir aspirant toute matière, seul l’horizon des évènements. Marque sa présence. Indivisible indice de l’existence dans le cosmos qui relie les êtres. Genre de consistance. La mienne, atomiquement trouble. Telle désintégration anatomique. Invisible genèse des sentiments qui nous noient. La pensée son postulat. Le corps en réceptacle. Un axiome qui booste nerfs et muscles tyrannisés par la meurtrissure qu’inflige l’infâme sensation de ce manque diffuseur de la projection d’une chair débitée dans un fin hachoir. Corpus dégueule la pulpe jusqu’à lui soustraire toute cohérence. Esprit dépossédé de la matrice. Enfantement inversé. Et de saisir la Hoegaarden entre mes doigts brumeux, goulot sur mes lèvres, mixture de mousse et de houblon d’un blanc qui n’est pas pur.

La baise l’est-elle, pure ?

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